Je souffre doucement en silence,
Étouffant en moi les cris de ma souffrance.
Je souris ironiquement à la vie qui m"a détruit,
Refoulant au fond de moi cette douleur qui m"anéantit.
La solitude me ronge la vie de l"intérieur,
Faisant remonté en moi, toutes mes peurs.
Et vivant en société, je me sens étouffé,
Mais le passé revient avidement me hanter.
Je me réfugie, alors, dans mon monde d"illusions.
C"est toujours plus simple de cette façon.
Lorsque j"en sors, je me sens envahi par le désespoir,
Qui me pousse constamment vers des choses futiles et dérisoires.
J"erre, sans paix, dans un monde cloné,
Cloné selon les normes parfaites d"une étrange société.
Ces bizarres normes, dont je ne fais nullement parti,
Et ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd"hui...
Une âme seule et dévastée,
Sous une calme pluie d"été...